Wednesday, April 6, 2011

Should the West think before clapping?

There is one key question the western world hasn’t attempted to ask yet with regards to the turmoil in northern Africa and the Middle East.
Since the Uprisings started months ago in Tunisia, we have seen citizens in Bahrain, Egypt, Yemen, Libya and Syria rallied on the streets to ask democratic reforms within their respective regimes. Some of these dictatorships have been established for more than 30 years, ruling theses countries like a family business. Therefore, we have seen a positive outcome in the movement in Egypt where the dictator Hosni Mubarak has decided to step down peacefully.
However, in regards to Libya the movement has changed to a revolt against Moammar Kaddafi who has been in Power for more than four decades. There, it has been bloodshed; and many have been killed by the army regime. Protesters who have been asking for democratic reforms then have become rebels to fight an organized army with conventional war ammunitions.
According to Western Journalists, the rebels have been successful by taking over many key cities formerly controlled by the government. However, one key question remains unanswered. Where do the rebels’ ammunitions come from?
We are aware that on March 17 2011, The United Nations has adopted “resolution 1973” which is demanding an immediate ceasefire in Libya, including an end to the current attacks against civilians. More importantly, the Security Council has imposed also a ban on all flights in the country’s airspace with a no-fly zone enforced by NATO to avoid more bloodshed. It’s clear that the NATO’s air support has been big help for the rebels therefore, the ground fights against the regime army is being held by them but who are they?
Let’s reemphasis again the question: how the rebels acquire the ammunitions to be able to sustain a ground fight against a well established army? Who are those rebels? What is the plan to take these weapons off the streets once order is reestablished?
In the 1980’s, the mujahedeen battled the Soviets in Afghanistan with weapons. Anyone then wouldn’t have the decency to look for the provider and how they have been routed to the mujahedeen. It was ok, I presume since the cold war was a big factor during that period. Therefore, later the West has acknowledged that a vacuum has been created within that country which has been filled by extremists, who instigated one of the deadliest attacks in the western world in September, 11 2000.
Of course it is Interesting to watch the fall of all those Tyrants with Oil Money ruling the region like a family business for decades.However,with that Spill Over Effect, demands for democratic changes spreading throughout the Northern Africa to the Arabic Region shouldn’t the West be concerned about the post revolts era?
Pierre Rigaus Charleus

Pierre.r.charleus@gmail.com

Tuesday, March 8, 2011

Compétence Politique

Compétence Politique



L’histoire d’un peuple, à partir du moment où il possède des institutions démocratiques, est celle d’une succession de choix.” En effet, la plupart des protagonistes du champ politique considèrent le vote comme l’expression d’un choix. Il est considéré comme “l’énonciation d’une opinion politique”. Recevoir des voix lors d’un vote, c’est, pour un homme politique, recevoir un assentiment, une adhésion à un programme. L’équation un citoyen, une voix, une opinion postule que chaque voix a une égale valeur, ce qui permet au délégué nouvellement élu de compter les voix, de se les approprier, de les agréger en un électorat homogène. L’élu ne peut afficher de légitimité proprement politique que si les électeurs ont effectué leur choix en fonction de critères eux aussi politiques. L’enjeu est donc de taille pour les hommes politiques, et c’est, comme le dit D. Gaxie, “à travers (les) luttes pour l’interprétation des résultats et l’authentification du capital électoral que s’effectue la transmutation des décisions de chaque électeur en opinion politique.” Les citoyens sont donc réputés avoir exprimés dans les urnes des choix politiques, reflets de leurs opinions politiques et de leur adhésion à un programme.
C’est l’intérêt de chacun pour la politique qui pousse à se tenir au courant des enjeux et à former son opinion, exprimée notamment lors des votes. L’Etat moderne et les valeurs démocratiques dont il doit être l’expression supposent donc que tous puissent avoir un égal accès à la politique, que tous aient un intérêt égal et universel pour la politique. Les citoyens sont supposés avoir une certaine compétence politique, qui leur permet d’effectuer des choix en connaissance de cause. Daniel Gaxie définit cette compétence comme l’aptitude à opérer une construction politique de l’espace politique. C’est seulement dans un espace construit, à plusieurs dimensions, que des mesures, des actions peuvent prendre sens, que des acteurs peuvent prendre position. La réalité est souvent cependant bien différente: la politique semble lointaine à une grande majorité de la population, qui n’en attend pas grand chose, ou ne la comprend pas, et conclut que “ce n’est pas son affaire”. L’espace politique est autonome, doté de ses propres règles, de son vocabulaire, peuplé de professionnels, c’est à dire d’agents qui vivent pour et de la politique, mais le nombre de personnes qui y participent est restreint. Lorsque le droit de vote était encore soumis à un critère censitaire, les populations admises à voter étaient considérées comme dotées d’une compétence politique, alors que les masses populaires étaient “inintelligentes”. A-t-il suffi d’ouvrir le droit de vote au plus grand nombre pour qu’instantanément, elles s’ouvrent aux enjeux politiques et prennent une part active et éclairée aux débats? Nous étudierons donc dans un premier temps la manière dont ont été accordées au peuple souveraineté et compétence politique, puis dans un deuxième temps les inégalités sociales actuelles face à la compétence politique

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Élection présidentielle: la percée fulgurante des valeurs dans le débat politique




Le deuxième tour de l'élection présidentielle 2011 prend l'allure d'une lutte entre le temporel et le spirituel, d'une bataille entre le libéralisme et le conservatisme, d'une opposition ouverte entre la morale républicaine et le fondamentalisme religieux. Mirlande Manigat et Michel Martelly deux parcours différents, deux conceptions de la valeur en société.



En lieu et place des injures qui ont libre cours sur nos forums et dans les médias nationaux qui se déclarent ouvertement pour ou contre l'un ou l'autre des deux candidats, en attendant d'avoir des programmes des candidats pour un débat sur les vrais enjeux du pays, le forum Haïti-Nation, garantissant l'expression des idées contraires, vous invite à débattre les sujets fondant les valeurs sur lesquelles les deux camps à l'élection présidentielle s'affrontent jusqu'à présent.




L'insuffisance des droits sociaux et culturels peut-elle hypothéquer l'exercice des droits politiques du citoyen? Discutez.




En quoi la morale républicaine se distingue-t-elle de la morale religieuse dans une société démocratique? Discutez.




L'idée qui fonde la démocratie, c'est la vision géniale que Pascal a exprimée de la distinction des ordres : il y a l'ordre du pouvoir, l'ordre de la religion et l'ordre de la science. Le pouvoir doit garantir la liberté de prier et la liberté de penser dans les deux autres ordres. Mais l'homme n'est libre que si on empêche toute interférence entre ces ordres distincts. Qu'en pensez-vous?


La laïcité détermine un espace public à l'intérieur duquel on ne fait pas intervenir la religion par l'autorité du dogme, et un espace intime, familial, où chaque être humain cultive des convictions, une vision du monde, qu'il ne peut imposer aux autres. Qu'en pensez-vous?



Les débats sur fond de morale religieuse qui alimentent le deuxième tour des élections de 2011 sont-il le prélude d'une remise en question de la laïcité et des valeurs républicaines qui fondent l'éthique publique de responsabilité dans notre société bicentenaire? Qu'en pensez-vous?





Guichard Doré